Oser

14/11/2021

Oser répondre à l'appel de la joie.

Oser dire oui à ce qui pétille en soi.

Sentir monter les peurs qui sont en face de cette joie.

Accepter de ressentir ces peurs.

Et dire oui à la joie, oui à ces papillons dans le ventre.

La joie du moment c'était d'aller parler de la mort, d'échanger sur le thème de la fin de vie et du deuil avec le public présent.

Et durant deux jours, c'est ce qui s'est passé lors de l'événement « La mort, si on en parlait ? ».

Deux jours où j'ai rencontré des étoiles dans les yeux, des personnes engagées, extraordinaires.

Deux jours où j'avais posé l'intention d'être et de partager sans restriction.

Et cela a été tellement beau, tellement bon.

Je m'étais aussi donnée quelques défis qui me sortaient de ma zone de confort.

Je vous partage la petite anecdote.

Il y avait Christophe Fauré qui donnait une conférence le jeudi soir, il y avait peu de chance que je puisse l'approcher ou le croiser selon ma croyance, médecin psychiatre connu et reconnu notamment pour son travail autour du deuil, de nombreux livres écrits.

Et en même temps, j'avais vraiment envie de pouvoir le remercier pour son livre qui m'avait aidée à comprendre le processus de deuil que vivait ma mère après le décès brutal de mon père en 2009 et j'avais une question à lui poser sur la lucidité terminale. Mais à chaque fois que je visualisais cette rencontre, au cas où elle aurait lieu, les jours précédents sa conférence, je perdais tous mes moyens et je pleurais.

La Vie est profondément bienveillante et voici ce qui s'est passé.

Sur un temps de pause durant l'après-midi, alors que je discutais avec des amis et que je leur partageais mon souhait de le rencontrer le soir même et ma peur, Christophe Fauré est venu tout simplement nous demander un renseignement sur l'organisation et l'occasion était trop belle pour passer à côté.

Alors je me suis lancée et étonnamment, la peur avait disparu et avait été remplacée par la joie. Nous avons échangé, je l'ai remercié, j'ai posé ma question et il s'est avéré ouvert, facile d'accès et la montagne que je me faisais de cette rencontre avait tout simplement disparu. Elle n'avait en fait jamais vraiment existé.

Oser, c'est se rendre compte de ce qui est faux.

Décider de suivre la joie, c'est faire sauter les verrous installés par la peur et faire disparaître la peur.

J'ai tellement de gratitude pour la vie de m'avoir offert cette expérience, de me montrer la direction à suivre.

Alors j'ai envie de vous dire : OSEZ !!! lancez-vous !!!